Le septième album studio d'AC/DC, sorti en 1980, porte un titre que vous pouvez prendre au pied de la lettre : Back In Black. Car que faites-vous en tant que groupe de hard rock au sommet de votre succès lorsque votre leader Bon Scott se boit soudainement dans l'au-delà ? Voulez-vous rester sur place ou – bien que toujours en deuil – riposter avec des riffs serrés ? AC/DC a opté pour ce dernier. Quiconque pensait que les albums Let There Be Rock de 1977 et Highway To Hell de 1979 ne pouvaient plus être égalés après la mort de Scott, a été immédiatement époustouflé. Merci au nouveau chanteur Brian Johnson, un hurleur avec une voix et un charisme qui ne pâlit pas par rapport à son prédécesseur. Les frères Young ont embauché l'homme après une audition et ont co-écrit leur légendaire album "back-from-never-be-gone". Ils les ont mis dans une pochette noire à la mémoire de Scott. Dans le morceau d'ouverture Hells Bells, les cloches de l'église sonnent en premier, mais peu de temps après, c'est la cloche d'une voix de Johnson qui embrase les choses. Armé de chansons telles que You Shook Me All Night Long, Shoot To Thrill et surtout de la chanson titre Back In Black, l'album est devenu l'un des disques les plus vendus de tous les temps. Plus de 50 millions d'exemplaires ont déjà été vendus dans le monde.